Le handicap rare
se caractérise par trois types de rareté :
- Rareté des publics (1 personne sur 10 000) ;
- Rareté des combinaisons de déficiences ;
- Rareté et complexité des technicités requises des professionnels.
La surdicécité est reconnue comme handicap rare en France depuis le 2 août 2000.
Site (nouvelle fenêtre) : LegiFrance
Dans ses deux premiers articles,
l’arrêté JORF n° 186 du 2 août 2000 définit le handicap rare comme suit :
« Le handicap rare correspond à une configuration rare de déficiences ou de troubles associés, incluant fréquemment une déficience intellectuelle, et dont le taux de prévalence ne peut être supérieur à un cas pour 10 000 habitants. Sa prise en charge nécessite la mise en œuvre de protocoles particuliers qui ne sont pas la simple addition des techniques et moyens employés pour compenser chacune des déficiences considérées »
Art. 2. – Sont atteintes d’un handicap rare, tel que mentionné à l’article 1er, les personnes présentant des déficiences relevant de l’une des catégories suivantes :
- L’association d’une déficience auditive grave et d’une déficience visuelle grave ;
- L’association d’une déficience visuelle grave et d’une ou plusieurs autres déficiences ;
- L’association d’une déficience auditive grave et d’une ou plusieurs autres déficiences ;… »
Extraits de l’arrêté.
La reconnaissance de la surdicécité, comme handicap rare, permet entre autre, aux personnes sourdaveugles de bénéficier d’une prise en charge mieux adaptée, d’une expertise particulière dans le domaine de la communication et l’accès aux établissements hors secteur.